Combien de temps rat et souris empoisonné meurt : guide complet dératisation
Vous bataillez contre une invasion tenace de rats et souris et venez de procéder à une opération de dératisation. Mais combien de temps les rongeurs empoisonnés vont-ils mettre avant de rendre leur dernier souffle ?
Découvrez dans ce guide exhaustif tout ce qu’il faut savoir sur le temps de survie après l’utilisation de raticides.
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Les différents types de raticides utilisés pour la dératisation
Pour bien comprendre les délais avant la mort des nuisibles, penchons-nous d’abord sur les substances actives principales contenues dans les produits de dératisation. On distingue deux grandes familles aux modes d’action distincts.
Les raticides anticoagulants : des tueurs à retardement
Les plus couramment utilisés, les raticides anticoagulants agissent en perturbant progressivement la fluidité sanguine des rongeurs. Ils provoquent des hémorragies internes qui les affaiblissent jusqu’à la mort. Peu rémanents, ils présentent moins de risques environnementaux.
Les principales molécules anticoagulantes sont la chlorophacinone, la brodifacoum, la bromadiolone et le flocoumafène.
Les raticides non-anticoagulants : une action radicale mais plus risquée
A l’inverse, les raticides non-anticoagulants désorganisent directement le métabolisme des nuisibles pour les tuer en quelques heures ou jours. On y trouve notamment la strychnine, les sels de thallium, le zinc-phosphure ou l’α-chloralose.
Très efficaces à brève échéance, ces toxines nécessitent cependant plus de précautions à l’utilisation à cause de leur impact non négligeable sur l’environnement.
Le temps de survie selon le raticide utilisé
Comme vous pouvez vous en douter, les délais avant décès varient grandement selon la famille de produits employée lors de la dératisation. Tour d’horizon complet.
Anticoagulants : compter 1 à 2 semaines avant la mort
La majorité des raticides anticoagulants entraînent la mort des rats et souris dans un délai de 4 à 15 jours en moyenne après ingestion. Les durées précises fluctuent selon les molécules :
- Warfarine/chlorophacinone : 5-7 jours
- Bromadiolone/difenacoum : 7-10 jours
- Brodifacoum/diféthialone : 10-15 jours
Au-delà du produit, l’âge, le poids et l’état général des rongeurs impactent aussi la vitesse d’action. Les plus faibles décèdent plus rapidement.
Raticides non-anticoagulants : décès en 24 à 72h maximum
Avec les toxines métaboliques, le processus est nettement plus expéditif avec une mort survenant 1 à 3 jours grand maximum après ingestion. La strychnine, le zinc-phosphure et l’α-chloralose font partie des plus rapides.
Bien que d’une redoutable efficacité, ces raticides présentent l’inconvénient de tuer les nuisibles à l’intérieur même des locaux infestés.
Les signes avant-coureurs de la mort des rongeurs
Avant de passer l’arme à gauche, les rats et souris empoisonnés développent des symptômes caractéristiques, annonciateurs de leur triste fin prochaine. Les voici par famille de produits.
En cas d’anticoagulants
Saignements, troubles respiratoires, vomissements/diarrhées sanglantes, faiblesse générale et tremblements sont les signaux d’alarme à surveiller. Ils témoignent des hémorragies internes en cours.
Lorsque vous constatez ces signes, la mort ne devrait plus tarder, au maximum 24 à 72h.
Avec les raticides non-anticoagulants
Convulsions, paralysies musculaires, perte de connaissance, difficultés respiratoires et agitation extrême sont autant de signaux précurseurs d’une mort imminente, survenant dans un délai de quelques heures généralement.
Comment accélérer la mort des rats et souris ?
Bien que le processus d’intoxication soit déjà très rapide avec certains raticides, vous pouvez encore gagner un temps précieux en procédant d’une manière particulière.
Proposer d’emblée une forte quantité d’appâts toxiques
Le secret est de satirane d’entrée de jeu une quantité d’appâts suffisante pour que tous les rongeurs puissent en ingérer. Ainsi saturées, les populations entameront le cycle d’empoisonnement en même temps, sans décalage.
Casser les éventuelles résistances naturelles
Certains rats/souris développent parfois une résistance aux raticides, même modérée. Pour la briser, utilisez différentes substances actives (anticoagulants + non-anticoagulants) aux modes d’action complémentaires.
Disposer des pièges de capture en complément
Parallèlement aux appâts toxiques, installez aussi des pièges dans les points de passage obligatoires. Les rongeurs capturés seront tués sur le coup, sans délai.
Pourquoi préférer un délai de mort différé ?
Vous vous demandez peut-être pourquoi les professionnels privilégient souvent les raticides à effet différé plutôt qu’immédiat ? La réponse est double : plus de sécurité et une meilleure efficacité à long terme.
Des rongeurs mourant à l’extérieur = moins de nuisances
Un rat ou souris foudroyé aura tendance à se réfugier et mourir dans des recoins du bâtiment inaccessibles comme les combles, faux-plafonds, etc. Source de nuisances olfactives…
Avec une mort progressive, les nuisibles regagneront plus naturellement leurs terriers/abris extérieurs pour y rendre l’âme sans gêne.
Une efficacité prolongée durant plusieurs semaines
Les anticoagulants exercent leur action de manière étalée pendant 2 à 3 semaines complètes. Ce laps de temps permet d’atteindre la totalité des rongeurs, même les plus récalcitrants.
Un traitement trop bref ne pourrait avoir qu’un effet partiel.
Une spécificité pour les rongeurs indispensable
Enfin, les anticoagulants sont formulés pour affecter seulement les rats, souris et autres nuisibles de ce type. Le reste de la faune et l’homme sont épargnés en cas d’ingestion accidentelle.
Quand renouveler le traitement si besoin ?
Malgré les pièges et raticides déployés, il peut arriver que certains rongeurs survivent ou que de nouveaux individus colonisent les lieux. À quel moment faut-il relancer une nouvelle intervention ?
Après 3 semaines sans aucun signe de présence
Si vous n’observez plus aucun rat, souris ni leurs déjections pendant 3 semaines d’affilée, vous pouvez considérer la zone comme assainie.
Toute nouvelle trace signalera alors une réinfestation à traiter.
2 mois avec des indices minimes
Même en cas de rares déjections ou autres traces, attendez un plein délai de 2 mois sans intervention. Au-delà, la colonie n’a pu être totalement éliminée.
Rapidement en cas de forte réinfestation
En revanche, si les rongeurs reviennent rapidement en nombre dans les jours/semaines suivant le traitement, réagissez vite car cela signe une réinfestation externe massive à prendre en charge.
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